Préambule
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L’Énergie-Conscience, qui préside et conduit la mutation planétaire actuelle, avec laquelle l’Orthosonie résonne et par laquelle elle se déploie, a pour dessein de permettre à l’humanité, au cours d’un nouveau grand cycle (1) de découvrir, d’expérimenter, et d’incarner le continuum Esprit-Matière.
Nous sommes à une période charnière, c’est la raison profonde pour laquelle nous interrogeons laborieusement les différentes transitions à effectuer.
Au cours du grand cycle (2) qui s’achève, l’humanité a fondé la civilisation, sans avoir accès à la connaissance des lois universelles qui régissent sa condition. En rompant progressivement l’alliance avec l’intelligence de la nature elle a produit de la dysharmonie (anthropocène). Les connaissances nouvelles qui affluent, vont permettre peu à peu à l’humanité de contribuer à la rectification de certains comportements et actions erronés, et d’émerger à un tout autre mode d’être au monde, d’être à la Terre.
(1) Le grand cycle qui s’achève actuellement est le cycle de plus de 300 000 ans au cours duquel l’humanité en domestiquant le feu a développé la civilisation que nous connaissons jusqu’aux différentes révolutions industrielles récentes en cours. La fin de ce cycle est marquée et annoncée par les découvertes concernant la constitution de la matière atomique. En provoquant la fission nucléaire, en fabriquant la bombe atomique, l’humanité se trouve confrontée à une toute nouvelle puissance : celle du feu nucléaire. Pour la première fois la croyance en sa toute-puissance est ébranlée irréversiblement. Un changement radical de niveau de conscience se prépare.
(2) Certes nous ne pouvons rien prévoir de ce qui s’augure au sein de ce nouveau grand cycle, mais notre nature profonde répond au principe anthropique. Nous sommes constitués pour évoluer, pour nous transformer, pour muter. Nous sommes constitués pour trouver notre juste interaction les uns avec les autres, notre juste interaction avec les autres règnes, avec la Terre, avec l’Univers.
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Cette Énergie-Conscience est sous tendue par le principe d’auto organisation de l’univers et du vivant, découvert très récemment par les chercheurs scientifiques. Il régit les puissances présentes dans le processus de formation du monde manifesté dès le Big Bang. Concernant notre planète il génère et ordonne sa complexité. Il est le gardien du continuum entre les différents règnes. C’est là que la beauté réside.
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En découvrant ce principe au cœur même de sa substance, en restaurant l’alliance avec l’incroyable et infinie intelligence de l’auto organisation, l’humanité peut réaliser qu’elle n’est pas seule détentrice de l’intelligence et de la conscience. En déconstruisant la croyance que pour survivre elle n’a pas d’autre solution que de conquérir par des stratégies aliénantes, elle se libère elle-même. Un souffle nouveau se propage entre elle et son environnement, entre elle et les autres règnes, ce souffle lui enseigne comment devenir la Terre.
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Depuis la révolution cognitive (environ 70 000 ans) l’humanité a développé un mode de conscience réflexif, qui l’a maintenu dans une approche séparative et fragmentée du Réel.
Elle a cru être l’espèce la plus intelligente, elle a cru dominer, elle a cru qu’elle pouvait tout conquérir, sans être consciente des conséquences profondes de l’impact de ses formes pensées et de ses actions au sein de la biosphère, et de l’anthroposphère.
L’humanité ignorait que l’univers est une grande Entité Vivante, elle ignorait que tout y est interconnecté, elle ignorait que tout est information, elle ignorait que tout est énergie, elle ignorait que sans la rencontre des éléments développés dans les pouponnières d’étoiles, et des milieux continentaux et océaniques de notre Terre, l’ADN ne se serait pas formé et nous ne serions pas là.
Elle ignorait qu’elle est la Terre.
Elle ignorait tant de splendeurs…. Elle commence à peine à s’éveiller à d’autres perceptions, à des connaissances dont elle à besoin pour se mettre à l’œuvre autrement. Elle est invitée, menée par le Vrai Pouvoir de la Nature à sortir de son obscurantisme maintenant.
Derrière la déferlante urgentiste paranoïde actuelle, un état de sidération collectif se manifeste, germe d’une humilité en devenir nécessaire à la juste coopération. Nous apprenons jour après jour, comment œuvrer maintenant avec l’Énergie-Conscience qui nous a façonnée et qui nous permet de vivre en conscience la mutation planétaire.
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Ce dont témoigne ce site, c’est le fruit d’un processus d’incarnation de l’être, d’abord inconscient, puis peu à peu plus conscient, au cours d’une vie ordinaire.
Processus vécu par une femme qui a interrogé très jeune le mystère de la vie et de la mort, le mystère de la coexistence paradoxale entre la présence intense, révoltante (voire absurde) de la souffrance terrestre et la beauté pure de la nature.
Cette femme a suivi une voie sensible, surtout autodidacte, chaotique mais finalement totalement soutenue par le mystère et l’invisible. Tout d’abord, elle ignorait qu’elle s’éveillait à la présence de l’Énergie-Conscience, elle ne comprenait pas les catharsis qu’elle vivait dans sa chair et sa psyché.
Elle sentait confusément quelque chose : comme un processus inexorable de différenciation entre deux champs mémoriels.
Elle allait être guidée, au fil des ans, vers les connaissances, vers les êtres, vers les situations nécessaires au processus de désorganisation de l’ancien et de réordonnance par la Conscience Pure dans un Pur Présent. Les différentes informations venant des grandes traditions, venant de l’ésotérisme, venant de la science contemporaine, s’entrechoquaient dans son champ physique de perception. Toutes participaient à la mise en mouvement de ce processus de différenciation, de déconstruction des anciens conditionnements reconnus par l’organisme comme obsolètes, d’émergence de nouveaux champs des possibles, qu’il suffisait d’oser expérimenter, pour se rendre compte de la Grâce de cette transformation.
Elle a pu découvrir ainsi, qu’elle était, comme tout être humain, conditionné par des mémoires (celles de l’humanité), et organisée par une tout autre forme de mémoire. Celle de l’univers, de la terre, des étoiles, celle du vivant. Jour après jour, par la pratique de l’écoute silencieuse, par l’attention portée à l’information venant des profondeurs de la substance, l’incroyable et merveilleuse cohérence présente au cœur de la matière, au cœur du biologique, au cœur de la Conscience, au cœur de l’Esprit de la Nature… s’est dévoilée, et continue de se dévoiler. Elle peut aussi se partager, se propager….
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La parole orthosonique, qu’elle soit orale ou écrite ne s’adresse pas à l’intellect et ne se laisse pas saisir. Elle sert l’Énergie-Conscience précitée, en s’adressant à la perception, à l’intuition, l’intelligence du vivant. Elle œuvre au rythme du temps de la nature, cela demande autant d’humilité que de détermination.
Étant elle-même le fruit d’un long processus au cœur du champ de la complexité, elle œuvre comme une onde par résonance multidimensionnelle. Son impact dépend naturellement des qualités de celui, de celle qui la côtoie.
Orthosonie, le mot lui-même, transmis par la voie d’un rêve, évoque un processus de rectification, de redressement (ortho), d’ajustement permanent s’opérant dans un champ où s’amplifie la réceptivité à l’énergie, à la vibration du son informant et constituant la matière organique (sonie).