[Publié le 29 août 2022]

Du principe anthropique au réveil de la conscience anthropique

Contextualisation de l’émergence du Principe anthropique

La conscience anthropique est la conscience -témoin- naissante du processus de grande réunification qui a commencé dans le champ céleste des différentes sphères de la Terre. Elle opère la corrélation consciente physique entre tous les champs qui définissent le monde des formes constitutives des sphères de la Terre et de la singularité de son Ciel. Elle s’inscrit et nous inscrit dans le champ de la Conscience Universelle, dont une des qualités premières est l’équanimité.

1. Contextualisation large

C’est à partir des plans subtils de la Noosphère, que le germe d’hypothèses nouvelles (principe d’idéation) s’impose à l’humanité.

  • Certes, certains cerveaux humains ont une aptitude particulière à capter l’essence des idées nouvelles et une aptitude à les mettre en forme, en les rendant intelligibles,
  • Et rendons leur Grâce
  • Mais, non seulement :
  • c’est toute l’humanité qui est imprégnée, par l’énergie des champs d’informations d’où émanent les idées-hypothèses nouvelles.
  • c’est toute l’humanité qui est impactée par ce que ces énergies opèrent comme évolutions, transformations, mutations au sein de la complexité qui la constitue.
  • c’est toute l’humanité qui répercute cet impact par les modifications dans tous les domaines qu’elle expérimente, même si cela semble infime dans certains lieux.
  • Mais c’est aussi toute la matière terrestre, tous les règnes qui sont informés.
  • Rendons Grâce donc,
  • à chaque règne, à chaque espèce, à la totalité pour leur contribution participative à l’accomplissement de chaque règne, de chaque espèce, de la totalité, et éveillons-nous à la reconnaissance de la réalité de l’interconnectivité des champs constitutifs de l’Univers (et donc de ceux qui constituent l’ensemble de la Terre).
  • La mutation qui est en train de se produire à l’échelle planétaire impose peu à peu à l’humanité d’opérer un changement fondamental concernant les modes de transmission de l’énergie et de l’information. Un des impacts forts, de cette transformation, concerne les modèles de transmission du savoir et du pouvoir nourrissant la forme pensée des différents élitismes infondés dont une des conséquences est d’augmenter les divisions au sein de l’humanité, d’aggraver les injustices qu’elle génère.
  • Au cours de cycles précédents celui dans lequel nous nous trouvons, l’évolution avait activé au sein du règne humain le processus d’individualisation et d’individuation (article du 24/06/21). Cette étape a été nécessaire, elle poursuit son œuvre, mais n’est pas un but en soi. Elle s’est produite au sein de champs de conscience où la pensée s’est fragmentée davantage, creusant les écarts entre tous, donnant le pouvoir à la séparativité de façon de plus en plus critique. L’initiation individuelle ne pouvait se reconnaître alors comme bénéficiant localement de ce qui se passait globalement. La notion d’initiation collective n’était pas encore envisageable. C’est précisément là aussi, que va s’opérer la mutation. Le fait que les processus de transformations s’inscrivent dans le temps long, au rythme de la profondeur de la nature, n’invalide en rien le fait de pouvoir s’éveiller à la reconnaissance que c’est en cours et que ce qui s’y accomplit, progresse inexorablement, répondant à un dessein que l’humanité ignore la plupart du temps, et pourtant qu’elle interroge de plus en plus. Les ambitions individuelles sont toujours conditionnées par une masse karmique non-identifiée, contournée par les idéaux et l’appropriation illusoire d’un pouvoir personnel rationalisé.
  • A l’horizontale l’individu va s’inscrire de fait, par les champs, dans la complexité des interactions humaines collectives, la perception et la reconnaissance d’être « partie » constituante du règne humain vont émerger et devenir une évidence incontournable.
  • A la verticale, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, la perception et la reconnaissance d’être « partie » constituante de tous les règnes de la Terre, de tout le système solaire et plus encore, vont émerger et devenir une évidence incontournable.
  • Le croisement de l’horizontalité et de la verticalité sera abordée dans et par le champ de la complexité pour être redéfini au fur et à mesure au-delà et en deçà de son représenté syncrétique.
  • Voilà ce qui est au cœur, en potentiel, du principe anthropique.
  • L’humanité est dorénavant « prise en sandwich » entre les puissances de l’infiniment petit et celles de l’infiniment grand, opportunité inédite pour elle d’accomplir en conscience les jonctions entre chaque niveau d’organisation constitutionnelle, opportunité inédite de restaurer les alliances profondes avec la Nature dont elle est originaire.

 

  • Pour ce faire :

N’oublions pas que la Terre, dont la matière est particulièrement dense, s’est formée à partir de la matière fluide de son ciel, lui-même formé à partir d’une matière plus subtile encore, que la science contemporaine appelle le plasma cosmique, que la science traditionnelle avait appelé Aether.

  • Dans la tradition, l’Aether, a été reconnue comme produisant par sa démultiplication, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, des champs éthériques dont les qualités et les capacités différenciées allaient soutenir le processus d’organisation complexe des différents mondes, plans, manifestés.
  • En se différenciant l’Aether primordiale a généré entre autres, des champs morphiques (travaux de Ruppert Sheldrake) d’où les formes tangibles sont apparues. C’est par la corrélation à leurs champs spécifiques que les formes continuent d’évoluer, de recevoir les énergies, et les informations qui leur permettent d’accomplir ce pour quoi elles sont formées. Lorsque le potentiel s’accomplit au sein de ses formes, leurs champs morphiques émettent une note qui permet leurs dé-s-organisations. Libérant ainsi dans l’environnement l’essence du fruit de leur accomplissement. Cette essence-fruit réinforme leur champ morphique. L’essence-fruit de l’évolution est ainsi acquise et les formes nouvelles poursuivent le processus en bénéficiant de ces acquis-transmis de façon vibratoire. L’énergie-information-conscience se déploie au sein de cycles, suivant des lignes de transformations permanentes tissant et révélant un dessein dont la beauté et l’harmonie résultante s’imposent petit à petit à celles et ceux qui se laissent toucher par l’ampleur du Mystère.
  • L’humanité est née de ce processus complexe de la Nature terrestre et céleste dont actuellement la science appréhende l’origine des processus de formation à partir du Big Bang. Cette théorie évolue elle-même au fur et à mesure nécessairement.
  • A la différence des autres règnes de la Terre, par l’identification aux voiles de la matière qui la constitue et par identification aux images mentales que cette matière intelligente produit dans le champ éthérique de la sphère cervicale du corps humain, l’humanité s’est peu à peu éloignée de l’alliance avec la nature.
  • Ne percevant pas ou peu, ne reconnaissant pas l’origine des puissances qui la mettaient en mouvement autant sur le plan physique, qu’émotionnel, mental et spirituel, tout en expérimentant le physique, l’émotionnel, le mental et le spirituel, son isolement s’est exacerbé, l’appropriation s’est décuplée l’isolant davantage dans une boucle de causalité circulaire asphyxiante.
  • La plaçant dans une condition d’apparente indépendance qui paradoxalement lui a permis d’expérimenter ce qu’elle a considéré comme son libre arbitre, en s’appropriant la pensée, en s’appropriant son corps, en s’appropriant la terre, et ses ressources, en s’appropriant tout ce qu’elle a fabriqué et produit.
  • Elle a cru être au sommet de la pyramide, dont le paradigme inconscient s’est fondé entre autres, sur le représenté géocentrique de référence, sur le représenté verrouillé de la matière, et par l’appropriation de l’intelligence qu’elle s’est octroyée en croyant en être la seule dépositaire.
  • L’acquisition des savoirs développés, tout en lui permettant de construire un monde parallèle qu’elle considérait comme étant la seule réalité, l’a confirmée dans une forme de toute puissante dont le voile voilait la profondeur de son ignorance du Réel. Les traditions spirituelles veillaient à faire contre point à cette toute puissance-leurre.
  • Au moment de l’histoire de la Terre et de l’humanité où cette toute puissance allait être prise en défaut par les modifications se produisant dans le corps de la Terre, dans les organismes vivants, et donc en l’humanité, est le moment également où les soulèvements – découvrements venant d’une intensification des pouvoirs de la Nature, allaient permettre à l’humanité de se libérer de la fabrication de sa propre prison. Nous sommes rentrés dans ce moment critique.
  • Ces soulèvements – découvrements sont les fruits d’alliances complexes entre la poussée évolutive inexorable de l’univers et donc de la Terre et l’activation particulière de puissances cosmiques appelées avatars.
  • (relire dans Orthosonie I cycle d’évolution de l’humanité, matrice 2.)
  • Plus les avatars s’incarnent dans la matière existante, plus la spiritualisation de la matière terrestre s’effectue et plus la conscience opère la jonction entre la matière et l’esprit.
  • La contextualisation large de l’émergence du principe anthropique, nécessite de replacer les découvertes scientifiques récentes (fin du 19eme) dans un processus complexe de la Terre, du système solaire, de l’univers corrélant la matière à la conscience et à l’esprit.
  • Pour ce faire, le rappel de la venue de deux avatars, l’un, Bouddha, en fin de l’ère du bélier et l’autre, Christ, à l’entrée de l’ère des poissons s’impose. (Bien d’autres grandes entités spirituelles nommées par d’autres traditions ont participé à ce processus, l’orthosonie se limite dans ses références, uniquement à ce qui la fonde par expérimentations, et ensemencements spécifiques dont elle peut témoigner, sans dénier toutes les autres approches, bien entendu.)

La réalité du continuum dans l’univers manifesté, a été témoignée, transmise, enseignée, réalisée par le Bouddha, à travers Gautama, à travers les femmes et les hommes qui lui ont succédé en étant placés sur cette ligne d’engagement et de service terrestres, indépendamment du fait que ces femmes et ces hommes l’aient restitué ou pas, au Bouddha en tant qu’avatar.

La réalité de la pénétration physique de ce continuum, et l’accomplissement conscient des jonctions entre chaque champ et plan différenciés, a été témoignée, incarnée, transmise et enseignée par le Christ à travers Yeshoua et Myriam, à travers les femmes et les hommes qui leur ont succédé, en étant placés sur cette ligne d’engagement et de service terrestres, indépendamment du fait que ces femmes et ces hommes l’aient restitué ou pas au Christ, en tant qu’avatar. L’impact des avatars dépassent largement ce que les mouvements humains en ont fait dans des démarches religieuses et ou spirituelles.

Leurs puissances et présences pénétrantes ont fortement contribué au changement vibratoire de la Terre et de ses règnes.

Leurs puissances et présences ont activé la capacité évolutive naturelle de l’humanité, qui ainsi a été mise en mouvement vers les découvertes et les expérimentations qui se déploient actuellement.

L’attention des scientifiques s’est portée peu à peu vers l’exploration de la réalité de ce continuum, d’abord au sein des domaines qui leur étaient impartis de façon cloisonnée, que sont la physique, la chimie, la biologie, la médecine, l’anthropologie, la géologie etc.,

Et puis, c’est lorsque les frontières entre ces domaines ont commencé à se décloisonner, que la quête de la grande réunification s’est imposée. Elle est en cours, elle est claudicante, elle avance.

Lorsque les scientifiques reconnaitront qu’ils ne sont pas les seuls à œuvrer dans ce sens, mais que c’est toute l’humanité qui est impliquée quelque chose d’autre se produira….

C’est par la multitude de toutes les voies, y compris les voies simplement empiriques de la vie quotidienne que se prépare, en dessous du seuil de friction apparente, le champ naissant et émergeant de la perception de la complexité, régi par les lois de l’intelligence infiniment féconde, infiniment différenciante de l’interconnectivité.

  • Plus les corps subtils de la Terre s’imprégnaient de ces puissances cosmiques,
  • Plus chacun de ses règnes les manifestait en effectuant des mutations successives, qui préparaient secrètement un processus de réunification,
  • Plus se préparait dans les entrailles de la Terre une mutation planétaire globale, dont les signes sont devenus tangibles, visibles, observables à l’heure actuelle.
  • Et plus l’humanité était interrogée profondément sur la nature de sa véritable nature.
  • Plus se préparait l’émergence d’un changement de paradigme, qui est éclairé non seulement par ce que nomment les découvertes scientifiques, mais aussi par ce que nomment les modifications de tout ce qui constitue la Terre, que chacun vit dans sa chair, son Être, sa vie.
  • C’est là qu’intervient le tissage de la Conscience anthropique, dont le potentiel est inscrit dans le principe anthropique.

La Conscience anthropique naissante est œuvre de tissage entre chaque champ constitutif, dont la quintessence s’accomplit au fur et à mesure qu’elle opère en la condition humaine le processus de dé-s-appropriation qui permet à l’humain de restituer aux règnes qui l’ont précédé son origine biologique, de restituer aux champs subtils tout ce qu’il s’est approprié par identification aux formes, et à la pensée. Ce processus de restitution-dé-s-appropriation restaure l’alliance naturelle. Son intensification ouvre une voie sur des dimensions nouvelles : celle de l’évidence de l’humilité, celle qui relie le mot humanité à humus, celle qui se consacre au sacre de la Terre, celle qui de générations en générations permettra à l’humanité de devenir la Terre….

Suite…