Une multitude de modes de suggestion, d’inspiration, d’évocation, d’invocation, d’incarnation de la nouvelle « centralisation de la conscience physique » émergent :

  • Remontant de la profondeur des champs subtils de la Terre.
  • Fruit des mouvements de subductions entre les différentes densités des champs-masse de l’arborescence du vivant.
  • Activée et préparée depuis fort longtemps dans le corps et les entrailles de l’Esprit de la Terre, bien avant que nous puissions en être conscients.
  • Commençant à se mouvoir, interagir, et se manifester en germe, dans le champ de l’anthroposphère également, pour toute l’humanité.
  • Infiltrant la conscience séparatiste, fragmentée dont l’humanité est encore très profondément prisonnière, même si la plupart des Êtres humains cherchent à s’en défaire, par tâtonnements instables imposés par les champs qui s’expandent, auxquels nos organismes réagissent que nous le voulions ou pas.
  • Au prix, pour un temps indéterminable, de collusions exacerbées des formations-croûtes-mémorielles-duelles de l’ancien paradigme encore dominant à la surface des interactions humaines.
  • Le karma du pour ou contre n’a jamais été si stigmatisé, si stigmatisant.
  • Paradoxalement c’est un signe annonciateur de la dissolution de son emprise en devenir, par l’assomption d’un champ novateur où tout le nuancier de la complexité va peu à peu s’imposer, introduisant ainsi la relativité des points de vue ainsi que leur interdépendance.
  • La beauté de ce champ novateur, la présence subtile de sa note de compassion et de connaissance pures vont permettre à l’humanité de reconnaître son ignorance profonde de la complexité et de la réalité de l’inter connectivité des champs sous-tendant les formes tangibles observables. Elles vont permettre de ne pas prendre le savoir pour de la connaissance. Elles vont permettre de nous pacifier avec notre condition antérieure, persistante encore actuellement, car celle-ci va être éclairée par des connaissances mettant un terme à la violence des jugements clivés et clivants, qu’elle a auto-généré et qu’elle s’inflige à elle-même. L’attention portée sur l’enseignement direct disponible dans le pur présent va déployer la naissance à un discernement de plus en plus fécond et généreux. Des synergies inhabituelles vont se proposer et s’expérimenter ouvrant les voies toutes aussi imprévisibles qu’étonnantes.
  • Le jugement condamnant porté actuellement sur l’anthropocène est l’expression d’une méconnaissance profonde de la qualité paradoxale émergeante des phases de transition incontournables entre « deux mondes ». Elle est soutenue par l’intelligence de la nature respectueuse de la lenteur-profondeur des processus impliquant une combinatoire étrange entre évolution et mutation. En ce qui concerne notre terre et ses règnes, la conscience-énergie-information qui préside au processus de mutation, va diminuer dans le règne humain sa tendance à interpréter prématurément ce qu’elle observe, va augmenter sa capacité à se laisser toucher de façon plus sensible par les modes spécifiques de chaque règne, de chaque espèce. Les champs de résonance qui se déploient éveillent la perception de la réalité de la complexité et de l’inter connectivité, modifiant la limitation dans laquelle l’humanité était prise mentalement et émotionnellement.
  • Découvrir ce nouveau mode de centralisation de la conscience physique, lui-même étant fondateur de l’incarnation du changement de paradigme actuel, va nécessiter pour celles et ceux qui sont engagés à le reconnaître, à l’expérimenter en conscience-témoin de :

✴ En y portant l’attention en permanence, en tenant compte par les champs, de sa coexistence avec celui sur laquelle l’humanité s’est établie de façon séparatiste,

✴ Veiller à ne pas l’opposer à celui existant, et référencé par l’inconscient collectif,

✴ Veiller à ne pas en faire de nouveaux dogmes, de nouveaux idéaux,

✴ Veiller à ne pas se l’approprier, à ne pas s’identifier à lui comme étant un pouvoir individuel, personnel

✴ Veiller à le reconnaître comme l’œuvre de la totalité se manifestant de façon spécifique dans notre hyper-localité,

✴ Veiller à reconnaitre qu’il est présent, disponible et à l’œuvre partout, qu’il défait toutes les mémoires de récupération élitiste propre à la condition mentale séparatiste de l’humanité jusqu’alors.

✴ Veiller à l’assumer quel que soit l’incompréhension environnementale critique.

Dans le « Mental des cellules », Satprem relate et interroge ce que Mère allait découvrir dans sa plongée dans l’infiniment petit du corps, confirmant l’intuition et l’exploration, de ce qu’elle, Shri Aurobindo, Teihard de Chardin, les théosophes et bien d’autres ont appelé l’espèce nouvelle, impliquant un nouveau mode de centralisation de la conscience physique (ci joint Extrait de Satprem en PDF), dont l’impact conséquent en devenir est inconcevable encore de nos jours.

Bien avant eux, l’Espèce nouvelle a été :

  • Annoncée dans les Évangiles,
  • Accomplie pour l’humanité en devenir par le Verbe qui se fit chair depuis plus de deux mille ans, et continue de se faire chair au sein de l’espèce humaine actuelle en modifiant très subtilement et très profondément l’ordonnancement à et de tous les niveaux d’organisations de sa biologie par l’impact de champs novateurs dans les champs morphiques de sa constitution complexe.
  • Confirmée dans les actes des Apôtres, par la mise en mouvement de l’humanité au moment de la Pentecôte restituant à l’humanité que l’initiation est un fait planétaire non individuel, dont chacun bénéficie dans sa localité par l’interconnexion des champs subtils, et est le germe de ce que certains scientifiques cherchent à redéfinir par le principe anthropique
  • Explicitée, dans l’Apocalypse, quant à son émergence planétaire systémique, par le processus de dé-couvrement, de soulèvement opérant en simultanéité récursive la déstructuration de ce qui est erroné, et la réordonnance des champs morphiques, respectueuse des lois d’auto-organisation dont l’ordre implicite est gardienné par les champs akashiques. En terminologie plus contemporaine, l’apocalypse (vocable traduit alternativement par révélation, ou dé-couvrement) ne parle que d’une chose à minima :
  • La réinitialisation par la trame interconnectée de l’univers de tous les systèmes anthropocentriques trop éloignés des conditions initiales des champs morphiques sous tendant les formes tangibles que la Nature a organisé méthodiquement depuis des milliards d’années.
  • Réinitialisation ne signifie pas destruction de l’espèce existante ni son extinction, mais implique et explicite sa réordonnance structurelle progressivement, inexorablement.
  • Le pouvoir de la puissance à l’origine de cette réinitialisation planétaire est un pouvoir de la Nature, auquel il est temps pour l’humanité de lui rétribuer le pouvoir de la Conscience et celui de l’Esprit, qui n’est pas l’apanage des humains.
  • Ce pouvoir a été énoncé, reconnu, par les voies ésotériques et spirituelles depuis longtemps. Il a opéré silencieusement une réduction de clivage (esprit/conscience/ matière) dans les champs subtils des différentes sphères de la terre. Peu à peu il a modifié non seulement le niveau vibratoire des champs de la Terre ainsi que celui de ses règnes, mais aussi à activer par les trames interrègnes, la conscience de l’intelligence du continuum entre les règnes. C’est ainsi que, entre bien d’autres signaux, Il s’est manifesté par l’émergence du déploiement dans le cerveau scientifique de l’humanité d’une aptitude à être emmenée dans les découvertes concernant la constitution de l’univers, nous menant vers la connaissance de notre constitution (principe anthropique) redéfinissant ainsi totalement notre façon de participer au dessein de l’univers.
  • Lorsqu’en certains, elles se corrèlent avec les enseignements des voies ésotériques spirituelles l’hybridation de cette double approche mène inexorablement l’humanité vers un éveil de perception du Réel qui lui permettra d’accomplir le potentiel de la conscience anthropique : la nouvelle centralisation de la conscience physique lui permettant de faire corps avec la Terre, sans laquelle la conscience écologique ne peut être réellement et justement opérative.

L’anima mundi

  • Grâce au changement de paradigme qui découle, épistémologiquement parlant, des découvertes scientifiques depuis la toute fin du 19eme siècle, nous pouvons réattribuer aux mondes des formes leurs champs morphiques.
  • Ils sont eux-mêmes inscrits dans des champs plus subtils menant à la reconnaissance de leurs enracinements dans les champs akashiques.
  • L’akasha étant l’interface entre les puissances créatrices et les puissances formatrices de l’univers manifesté.
  • Et ainsi de suite jusqu’au mystère insondable et ineffable de l’origine du monde manifesté. Complexité rime avec Subtilité, le principe spirituel qui anime les interactions au sein des champs, rendus tangibles par les formes qu’ils génèrent et régénèrent en permanence, a été nommé par la tradition Souffle, Pneuma, Anima… perçu dans le passé comme une manifestation surnaturelle, car dé-corrélée de la perception de son inscription matérielle. C’est précisément ce pouvoir inscrit dans un ordre super-implié, au cœur de la matière qui lorsqu’il s’active (se déploie) éveille la perception et la conscience de l’arborescence complexe joignant tous les niveaux d’organisations de la Nature.
  • Cela, maintenant, est un savoir disponible, il va devenir reconnaissance et connaissance assumées. Ce Souffle a été activé dans les champs physiques terrestres avant même que se prépare au sein de la biosphère, par son arborescence phylogénétique complexe, des bifurcations plus spécifiques entre le règne animal et le règne humain, soutenues par des bifurcations, il y a encore beaucoup plus longtemps (4 milliards d’années) entre la géosphère et la biosphère.
  • Les champs d’« âme-groupes »se sont déployées dans le règne animal, se traduisant par une conscience clanique des différentes espèces animales au service de l’intelligence de survie opérative pour leurs espèces. Cette vibration est encore active dans le cerveau reptilien et limbique de l’humanité. A la différence du règne animal cette fréquence « âme-groupe-clanique » humaine s’est chargée d’interprétations de générations en générations constituant une formation conditionnée-interprétée-perpétuée qui est une des couches opaques du corps causal de l’humanité actuelle.
  • Concomitamment le processus d’individualisation de l’Anima Mundi s’est opérée dans le règne humain, jusqu’à l’individuation pour certains, préparant l’émergence de la conscience de groupe qui se cherche actuellement laborieusement.
  • Celle -ci est en germe dans un état hybride transitionnel encore très conditionné par l’emprise d’un système de mesure causale de masse et individuel, dont l’érosion actuelle s’intensifie nécessairement pour qu’elle devienne réellement opérative dans le collectif. L’Anima Mundi parle du processus complexe de la spiritualisation de la matière terrestre, le pouvoir de son souffle est tout autant différenciant qu’unificateur.
  • Non seulement la matière est devenue vivante, mais elle est devenue conscience.
  • Lorsqu’elle vibrera plus fortement sur la note de l’Esprit, l’Amour sera perçu comme une puissance de la nature accomplissant la grande réunification, libérant les voiles de la matière de leur obscurité, informant avec une justesse parfaitement équanime chaque élément, participant à l’accomplissement de la totalité, en faisant alliance avec sa note singulière.
  • En permettant à l’humanité de découvrir le vide-énergie- information constituant la matière atomique, de découvrir la multiplicité des champs organisateurs de l’espace-temps, de découvrir la relativité, de découvrir la matière dite noire, de découvrir l’expansion de l’univers , de découvrir que tout dans l’univers manifesté est interconnecté etc, etc, la puissance du souffle de l’Anima Mundi va défaire peu à peu, l’emprise du couplage séparatiste dépendance /indépendance dont l’humanité souffre encore profondément.
  • En éveillant dans la conscience physique biologique, la perception des champs qui l’ont organisée, la densification de l’Anima Mundi va faire naître la notion de champ d’interdépendance modifiant la nature même des relations humaines ainsi que la nature des relations qu’elle exerce avec les différents règnes constitutifs de la Terre.
  • L’étape transitionnelle incontournable de l’interdépendance va permettre à celles et ceux qui se laissent façonner par les champs et leur intelligence de mettre un terme à l’emprise de toute forme de jugement, de condamnation, d’exclusion, des points de vue qui semblent s’opposer aux leurs.
  • La coexistence va sembler paradoxale encore un certain temps, car la présence des traces mémorielles séparatistes inscrites dans les corps physiques, et les automatismes comportementaux, interfèrent dans le champ des interactions sociales avec un champ plus unifié disponible.
  • Cette étape sera encore longue avant que l’humanité puisse se mouvoir librement, et respectueusement dans les champs d’interconnexion dont l’intelligence créatrice se reconnaîtra pleinement progressivement. La beauté de la reconnaissance de la réalité de l’Anima Mundi est de permettre à chaque Être incarné dans la condition terrestre humaine de cesser de mesurer égocentriquement, dans son hyper localité, ce qui se passe à l’échelle planétaire, c’est le premier pas vers l’incarnation du changement de paradigme. Les systèmes de mesure actuels persistants n’étant pas fondés par la complexité des interactions-champs , sont amputés du principe régénérateur, rédempteur, créateur d’un ordre inconnu -novateur dont il va être question dans le deuxième volet : L’Anima Mundi augmentée par le Souffle Créateur , célébré dans le référentiel chrétien par l’initiation planétaire de la Pentecôte , prépare l’émergence de ce que le processus orthosonique découvre jour après jour : la conscience anthropique planétaire, qui va non seulement augmenter le processus de spiritualisation de la Terre mais préparer l’accomplissement de sa sacralisation, sa divinisation, sa supramentalisation…

C’est dans la profondeur du silence et de l’anonymat que L’Être s’est engagé dans le service terrestre en épousant la condition humaine et terrestre, en état, sans la juger, redéfinissant le monde de l’action complètement autrement.

« Trente rayons convergents, réunis au moyeu forment une roue, mais c’est son vide central qui permet l’utilisation du char. Les vases sont faits d’argile, mais c’est grâce à leur vide que l’on peut s’en servir. Une maison est percée de portes et de fenêtres, et c’est leur vide qui la rend habitable. Ainsi, l’Être produit l’utile ; mais c’est le non-être qui le rend efficace. » Tao Te King de Lao Tseu.