Orthosonie II

Comment réaliser consciemment le principe anthropique à travers les étapes des cycles de la vie d’un Être humain

Textes satellites

Le champ de récursivité actif dans toutes les dimensions de l’espace-temps va être exploré ici spécifiquement dans un cycle de 84 ans dont nous allons extraire les grandes lignes dans un premier temps. Ce cycle correspond à la longévité moyenne actuelle vers laquelle tend l’humanité dans certains pays.

Dans la courbure de notre système solaire, il correspond à l’accomplissement d’un cycle orbital de la planète Uranus (découverte en 1781). La chorégraphie du ciel et de la terre, sa « mélodie secrète » sont autant d’informations, d’énergie, que de rythmes, de lois, au cœur de la complexité, avec lesquels l’Être humain peut dorénavant dialoguer intimement.

La Conscience de l’Être, libre du mental, peut s’expanser vers l’infiniment grand, peut s’enrouler, s’implier dans l’infiniment petit. C’est ainsi qu’il découvre la véritable nature secrète de son véhicule humain. Ce processus récursif permanent, nous invite à devenir la Conscience Témoin de la beauté du tissage entre les champs, entre les niveaux d’organisation. Nous pouvons faire le chemin conscient et découvrir concrètement, physiquement, ce que les scientifiques ont reconnu et appelé « principe anthropique ». Au fil du déroulement de notre chemin de vie, une multitude de stimuli se produisent incessamment. En deçà et au-delà de notre participation au mouvement apparent de la société dans laquelle nos actions de la vie quotidienne s’inscrivent, un plan plus profond de l’action véritable est disponible à qui veut bien y consacrer temps et présence attentive. Lorsque l’Être s’engage dans des épousailles conscientes avec l’incroyable intelligence de son véhicule « humain »,

Lorsqu’il prend le temps de découvrir voile après voile, que c’est la même matière originelle dont il est constitué en tant qu’Être, qui en se démultipliant, en se complexifiant, en s’auto organisant à former les systèmes solaires, les planètes, les organismes vivants, etc et le corps humain. L’Être découvre l’ordonnancement de la matière du Vivant. Lorsqu’il s’éveille directement à cette connaissance il sert avec efficacité et vérité le rétablissement sur terre, en terre, de l’harmonie, et de l’abondance.

Première planche du cycle de 84 ans permettant l’exploration de la mise en place d’une approche contemporaine des étapes des cycles de la vie de l’Être humain en mutation.

84 se divise en 2= 42 ans
84 se divise en 3= 28 ans
84 se divise en 4= 21 ans
84 se divise en 6= 14 ans
84 se divise en 12= 7 ans….

 

Nous allons décliner cette progression de 7 en 7, de 14 en 14, de 21 en 21, de 28 en 28 , de 42 en 42, non comme un mouvement linéaire, ou circulaire, mais comme un mouvement récursif de la Conscience témoin présente au sein de l’ expérimentation complexe de la condition humaine pour l’ Être.

Ce que nous pouvons observer sur les planches ci-dessous c’est le dédoublement du mouvement manifesté des deux arbres (bleu et vert) chacun dans un sens contraire, en polarité subtil où la symétrie est préservée.

Le bleu se mouvant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre témoigne de la présence de la conscience de veille de l’Être, pendant que la personnalité déroule le film mémoriel à travers l’expérimentation immédiate de l’existence.

Le vert se mouvant dans le sens des aiguilles d’une montre, témoigne de la présence de la conscience universelle qui distribue en permanence l’information et l’énergie nécessaires  à l’ Être, qui s’est  engagé à servir l’ évolution de la terre et de ses règnes. L’intensification de ce barattage permet de différencier en conscience ce qui appartient au passé de ce qui appartient au présent. La dissolution de l’emprise des mémoires héritées est synchrone à l’émergence d’un champ de conscience novateur.

L’arbre rouge , gardien de l’ immuable et du principe tient l’interface entre le manifesté et le non manifesté, entre le déployé et le réimplié.

PREMIER GRAND CYCLE : de la conception à environ 28 ans

Première planche : la conception
Deuxième planche jusqu’à 7 ans
Troisième planche jusqu’à 14 ans
Quatrième planche jusqu’à 21 ans
Cinquième planche jusqu’à 28 ans

Au cours de ce premier cycle de 28 ans, le développement du corps humain s’est accompli, le capital osseux est au maximum de sa densité. Pendant ce processus l’Être s’est chargé progressivement de toute l’information « karmique » dont il va avoir besoin pour s’inscrire consciemment dans l’expérimentation de ce conditionnement hérité, et ainsi identifier de quelle façon il va participer dans le cycle des 28 ans suivants à la transformation évolutive de cet héritage. 

L’être se fait de plus en plus discret, laissant l’émergence de la personnalité se faire, lui laissant expérimenter ses sensations, ses impressions, ses réflexions, ses interrogations… lui laissant l’opportunité de ressentir la souffrance d’être immergée dans le plan de la dualité, de projeter des idéaux en attendant d’être apte à percevoir le champ qui contient toutes les interactions et les éclaire autrement.

Notre conception est aussi une annonciation.

L’être en s’inscrivant biologiquement au croisement de deux lignées de l’arbre généalogique de l’humanité, annonce une évolution subtile de la Conscience humaine. Annonce l’émergence progressive de sa participation consciente au processus de réunification avec l’Esprit de la Terre, et bien plus encore….

De notre conception à environ 14 ans

L’Être expérimente à travers la poussée du développement du corps animal humain, des capacités motrices fortement chargées d’émotions, et d’interrogations. L’être scanne l’état du monde et observe les interactions avec l’environnement. Les informations venant des conditionnements familiaux, sociaux culturels s’engramment de plus en plus dans la chair, résonnent avec l’information du code génétique, résonnent avec l’information du champ de l’Être. Ces résonances différentielles s’entrechoquent dans le germe de la conscience réflexive humaine naissante.

La perception de l’écart entre deux fréquences : celle de l’être et celle de la condition humaine s’impose de plus en plus. Cet écart fait pression fortement sur la personnalité qui va le vivre et l’interroger, au prix de dualité, de conflit, de confusion, de tension mais aussi en présence d’une aspiration forte.

De 14 à 21 ans

La puberté a précipité l’Être dans le mystère de l’incarnation, et son dessein. La personnalité dorénavant inscrite entre l’ascendance et la descendance va cheminer dynamiquement grâce à la tension entre deux pôles l’un conditionné par les mémoires héritées de l’humanité, l’autre conditionné par la poussée évolutive de l’univers.

De 21 à 28 ans

Le sentiment profond d’être un individu responsable de sa vie met en mouvement la question du sens au cœur de l’action.

DEUXIÈME CYCLE : de 28 ans à 56 ans

De 28 à 42 ans

La question du sens se heurte et est dynamisée par l’emprise des peurs concernant la survie. Symptôme d’une tension grandissante préparant dans les profondeurs du vide de la substance physique l’émergence d’une énergie nouvelle. D’une poussée de l’Être venant libérer la personnalité de l’oubli de sa véritable origine.

42 ans

Le premier hémicycle de ce cycle uranien est parcouru. Les poussées évolutives distribuées par les champs organisant la matière atomique qui nous constitue nous et notre environnement, ouvrent des dimensions plus profondes auxquelles nous appartenons également. Même si elles étaient voilées par un mode de pensée conditionné, limitant la portée de nos actions à des finalités de plus en plus contestables pour l’être et ses valeurs, contesté également par l’intelligence du vivant inscrite aux cœurs de nos cellules, elles soutiennent ce qui se déroule à la périphérie de la conscience. Des signaux de plus en plus forts se manifestent. Ils se repèrent par des perturbations s’exprimant autant somatiquement que psychiquement, que mentalement, que spirituellement. Le processus de double compression (lumière/masse mémorielle conditionnante) s’intensifie, contraignant tous les champs de l’organisme à opérer une repolarisation très profonde. 

L’organisme perçoit qu’une lame de fond est en train de pénétrer le système de contrôle. Non seulement l’Être avertit la personnalité qu’elle ne pourra plus être aux commandes, mais il se prépare au fond de la conscience physique une révolution silencieuse. La croyance, dans le fait que la croissance du corps était terminée depuis une quinzaine d’années, avait permis à la personnalité de consacrer l’énergie disponible à ses engagements individuel, familial, professionnel, social, culturel, voire spirituel… Et pourtant, bien autre chose se prépare en ces temps de mutation planétaire et de mutation de l’espèce humaine. Au moment où nous franchissons ce seuil des 42 ans, nous sommes préparés à répondre au dessein de l’univers inscrit dans la matière, nous sommes préparés à soutenir la mutation planétaire en dialoguant intimement avec l’intelligence du vivant.

De 42 à 56 ans

Le mouvement montré par cette géométrie du champ depuis l’alignement /retournement représenté sur la planche des 42 ans annonce l’entrée dans le processus du deuxième grand hémicycle de l’incarnation de l’Être. Le potentiel de ce cycle se définit par des mots clés comme : repolarisation, épousailles, processus de réunification, alliance matière/conscience/esprit etc… intégration, pacification rayonnement, accomplissement de l’Être, fruits d’un long processus qui s’accomplit inexorablement, jour et nuit après jour et nuit…

De 42 à 56 ans c’est la période de la vie où l’Être humain conscient de l’impact du changement de paradigme avec lequel il peut dialoguer de façon réaliste, devient très conscient de son inscription dans un dessein beaucoup plus vaste. Limiter l’existence à : « naitre vivre et mourir » va commencer à se modifier très profondément. Le rapport intime avec la temporalité se transforme grâce à l’éveil de la perception que la matière est de l’espace, que le corps est aussi une manifestation de la conscience universelle.

Pendant ce cycle se déploient l’intuition, la perception que s’il veut participer réellement à l’ accomplissement de ce plus vaste, il va devoir  remettre de l’ ordre dans sa façon de définir la responsabilité .Jusqu’alors elle était encore teintée de culpabilité, de réactivité témoignant de la persistance de l’ emprise de programmes duels, de conflits non résolus, témoignant de la persistance de l’emprise d’une vibration mentale voilant la perception de la puissance de la récursivité à l’ œuvre et continuant d’enfermer dans une interprétation causale linéaire l’ apparence de ce qui se produit dans les interactions humaines. Dorénavant la Conscience pure va se libérer des voiles du mental, la pacification avec les conditions causales dont l’Être a pris la responsabilité en s’incarnant va libérer de l’énergie, la direction de l’engagement répond à la vérité de l’Être.

TROISIEME CYCLE de 56 ans à 84 ans

C’est le cycle d’accomplissement de la quintessence du processus de l’incarnation :

La dissolution des traces mémorielles dans le corps, les modifications des fonctionnalités du corps appelées dans l’ancien paradigme le vieillissement, l’expansion de la conscience libérée des conditionnements hérités, nous permettent d’entrer dans un champ où l’inaltérable, l’immuable se révèlent être le fondement de l’univers.

De 56 à 63 ans

Cette période marquée socialement par la préparation à la « retraite » est un moment de réintégration de tout le parcours d’un mode d’activités, pour laisser place au déploiement de l’Être.

C’est le moment où nous rejoignons les champs de soutènement. Les générations montantes vont assurer le relais dans le monde de l’action visible.

C’est dans les champs de soutènement que l’œuvre accomplie jusqu’à lors se glorifie silencieusement. C’est paradoxalement à ce moment-là que sa portée dans le monde va devenir plus puissante.

De 63 à 70 ans

Toute l’expérience se synthétise dans le champ de cohérence imparti à l’Être humain, elle s’est aussi métabolisée dans le biologique informant le champ des cellules souches de l’évolution de la mutation qui s’est accomplie en ce cycle, nous sommes chacun un maillon singulier de la grande trame de l’univers.

De 70 à 77 ans

Le processus d’accomplissement de la quintessence du chemin de l’incarnation s’intensifie dans une profondeur de la Conscience pure, elle se transforme en particules vibrant sur la note de l’Amour Sagesse… les épousailles Esprit matière conscience nous font sentir comment notre forme humaine s’abandonne au champ originel de l’Être. La restitution au vrai pouvoir de l’univers se fait très naturellement, le retour à la simplicité nous fait sentir la splendeur de la source ayant soutenue la totalité du processus sans relâche.

De 77 à 84 ans et plus encore

N’ayant pas l’expérience de cette phase du cycle, je le remets humblement au Mystère…. En action de Grâce.